Un vaisseau spatial japonais a découvert de l’oxygène terrestre sur la Lune. Les scientifiques pensent pouvoir trouver d’autres échantillons d’oxygène datant de milliards d’années, ce qui pourrait répondre à des questions liées à l’ancienne atmosphère de notre planète.
Alors que les chercheurs savent depuis des années que l‘on peut trouver de l’oxygène sur la Lune, un vaisseau spatial japonais a détecté des échantillons lunaires de cet élément dont l’origine est très intéressante : la Terre.
L’équipe pense non seulement que cette découverte pourrait nous éclairer sur la création de notre planète il y a des milliards d’années, notamment sur l’état de son atmosphère initiale, mais elle a également une théorie sur la façon dont l’oxygène terrestre est arrivé sur la Lune. Les chercheurs pensent que les ions d’oxygène se sont lentement déplacés de la planète bleue vers la Lune pendant ce bref répit et se sont intégrés dans la couche supérieure de sol et de roche de la Lune.
Notre futur avec la Lune
L’activité géologique sur Terre a effacé les preuves de notre ancienne atmosphère. Cependant, ces ions d’oxygène sur la Lune pourraient rester enfouis pendant des milliards d’années. Par ailleurs, la collecte d’échantillons de cet oxygène déplacé pourrait aider les chercheurs à comprendre comment l’atmosphère terrestre a changé au fil du temps et quelle influence ces changements ont eu sur l’évolution de certaines formes de vie.
En plus de nous aider à comprendre le passé de la Terre, ces recherches pourraient également nous aider dans nos efforts pour coloniser l’espace. Nous avons besoin d’oxygène pour respirer, après tout, et la Lune semble être la destination de colonisation la plus probable si l’on en croit les nombreux projets en cours : Le Japon veut envoyer un autre astronaute sur la Lune d’ici 2030, le PDG d’Amazon, Jeff Bezos, pense qu’il est temps pour nous de nous y installer de façon permanente, et les Émirats Arabes Unis (EAU) ont leurs propres plans pour une colonisation de la Lune.
Nous ne saurons pas avant plusieurs années si la Lune deviendra ou non notre première maison hors du monde, mais quels que soient les projets de colonisation de l’humanité, la vérité indéniable est que nous n’avons pas encore fini d’apprendre sur notre satellite naturel.
Références: Scientific American, Nature Astronomy