Une nouvelle étude montre que lorsque les femmes font de l’exercice, leur corps transforme l’oxygène beaucoup plus rapidement que celui des hommes. Cela indique une capacité aérobique supérieure, expliquent les chercheurs. En d’autres termes, les femmes seraient naturellement plus en forme que les hommes.
Mais de nouvelles recherches remettent en question la croyance traditionnelle selon laquelle les hommes seraient supérieurs aux femmes sur le plan athlétique. En fait, en mesurant la réaction des femmes à l’entraînement aérobique, une nouvelle étude suggère que le contraire pourrait être vrai.
La nouvelle étude a examiné les différences entre les sexes en ce qui concerne la façon dont le corps répond aux exercices d’aérobic ; plus précisément, elle s’est intéressée à la façon dont le sexe affecte la capacité du corps à transformer l’oxygène lorsqu’il commence à faire de l’exercice.
Thomas Beltrame, de l’Université de Waterloo au Canada, a dirigé cette recherche dont les résultats ont été publiés dans la revue Applied Physiology, Nutrition, and Metabolism.
L’absorption d’oxygène est une mesure standard de l’aptitude aérobique. Elle décrit la quantité d’oxygène que le corps peut absorber et utiliser par minute.
Comme l’explique l’American College of Sports Medicine, notre taux de consommation d’oxygène “fournit une mesure de la capacité maximale à effectuer un travail aérobic de haute intensité, [et] est fortement associé à la performance et à la santé”.
Par conséquent, un taux plus élevé de traitement de l’oxygène signifie que les femmes peuvent être moins sujettes à la fatigue musculaire et plus susceptibles de réaliser de meilleures performances sur le plan athlétique. Elles peuvent également être plus résilientes, car un taux plus élevé de traitement de l’oxygène indique également une perception plus faible de l’effort physique.
“Ces résultats vont à l’encontre de l’hypothèse populaire selon laquelle le corps des hommes est naturellement plus athlétique”, explique M. Beltrame.