La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie respiratoire potentiellement grave et souvent sous-diagnostiquée, causée par le tabagisme et la pollution atmosphérique. Elle touche les femmes plus rapidement et plus gravement que les hommes, mettent en garde les spécialistes des maladies pulmonaires à l’approche de la Journée mondiale de la BPCO, le 15 novembre.
Bien que généralement peu connue du public, la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) était la quatrième cause de décès dans le monde en 2015, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), derrière les cardiopathies ischémiques (neuf millions de personnes), les accidents vasculaires cérébraux (six millions) et les infections des voies respiratoires inférieures (un peu plus de 3,2 millions).
L’OMS souligne que si, par le passé, les hommes étaient plus souvent diagnostiqués avec une BPCO, les femmes sont aujourd’hui touchées à peu près au même degré. Selon des recherches récentes, fumer entre cinq et dix cigarettes par jour est un facteur de risque de BPCO chez les femmes, de même que l’exposition à certains produits ménagers.
Les signes indicateurs sont une toux chronique, l’expectoration de mucus et l’essoufflement, notamment lors d’une activité physique. Ils apparaissent progressivement – parfois sans que le patient s’en aperçoive vraiment – et s’aggravent avec le temps, surtout au repos.
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